Bande-annonce
La presse en parle

« Avec ce portrait de l'une des figures incontournables de la culture des Premières Nations, l'autrice et cinéaste abénakise Kim O'Bomsawin ("Ce silence qui tue") poursuit sa mission de faire découvrir les diverses facettes de la culture autochtone contemporaine. Outre sa délicate et poétique voix hors champ, le film séduit par son traitement pudique de sujets encore douloureux, mais surtout par son illustration de la relation fusionnelle que la femme de lettres entretient avec la terre de ses ancêtres. On regrette toutefois qu'à l'exception d'un rappel sur sa jeunesse passée dans un pensionnat de Maliotenam - évoqué par le biais d'archives visuelles inédites -, le long parcours de sa vie ne soit pas plus détaillé. Porté par de splendides images de la toundra québécoise, ce documentaire gracieux permet néanmoins de percevoir l'étendue de la sagesse et de la spiritualité de l'inspirante Joséphine Bacon, engagée depuis des décennies dans la survie de la langue et des traditions innues. »

(Texte rédigé en septembre 2020, dans le cadre du Festival de cinéma de la ville de Québec) Charles-Henri Ramond -  MédiaFilm


«Travaillé par les thèmes de la connaissance de soi, de la mémoire et de la transmission entre les générations, Je m’appelle humain s’attache de belle façon aux déambulations d’une femme d’exception au visage lumineux qui, entre ciel et terre, ville et territoire, inscrit elle-même ses pas dans la foulée de ceux et celles qui l’ont précédée. Alternant moments de stase et de mise en mouvement, le film déploie ainsi sa trame narrative entre passé et présent, associant le cinéma à un art de la quête et du dévoilement. Comme le ferait un poème dispensant subtilement ses épiphanies en nous invitant au fil des mots sur la page à retomber dans notre âme ».

Gérard Grugeau - 24 images

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