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Tinamer Petroni, 27 ans, refuse d'assister aux funérailles de sa mère. Restée seule à l’appartement qui domine le cimetierre, elle revit certains événements troublants de son enfance.
Fillette, elle a été marquée par l'influence de son père, Léon. Celui-ci, médecin, voulait l'éduquer en suivant des méthodes peu orthodoxes, au grand déplaisir de sa femme. Ainsi, il préférait s'occuper lui-même de sa fille en stimulant son imagination et refusait catégoriquement de l'envoyer à l'école tant qu'elle n'aurait pas cueilli en rêve une fleur d'amélanchier...
Réalisé par Jean-Guy Noël (Tu brûles… tu brûles, Ti-Cul Tougas et Contrecoeur), Tinamer est une fable poétique librement adaptée du très célèbre roman L’amélanchier écrit par Jacques Ferron en 1970.
Souvent interrogé sur la complexité et les risques associés à cette adaptation pour le moins difficile, Noël s’expliquait ainsi :
"C’est un roman poétique qu’il fallait transposer en termes dramatiques. Il y a une grande poésie dans L’Amélanchier mais aussi une ligne dramatique très concrète et dynamique. Ce film, je le veux pour grand public. J’avais lu L’amélanchier, je voulais le tourner depuis longtemps. Mais comment traduire ce monde poétique, ce monde intérieur? Comment rendre la dimension philosophique du roman? Je l’ai relu quelque temps plus tard, et tout m’est apparu clair. À partir de quelques scènes, j’ai vu tout le film — le ton qu’il aurait, le moteur de l’intrigue, j’ai acquis les droits du roman, j’ai discuté longuement avec Jacques Ferron ; ça l’a beaucoup étonné que j’aie choisi L’amélanchier. Effectivement, on ne peut pas dire que c’était facile. Il fallait enlever des chapitres complets, aller à l’essentiel. Un moment donné, j’ai oublié Ferron et je me suis dit: j’ai les droits du roman, ça m’appartient, je peux taire ce que je veux." (Extrait de La Presse, 16 septembre 1986)
Aux côtés de Louise Portal, mère de famille terre-à-terre qui veut que sa fille vive une vie normale, et Gilles Vigneault – qui en était à son 4e long métrage en tant qu’acteur -, son mari plus âgé qu’elle qui voudrait bien quant à lui que sa fille s’épanouisse pleinement avant d’aller à l’école, on peut voir dans son premier grand rôle au cinéma la jeune Sarah-Jeanne Salvy, fille du réalisateur Jean Salvy et de la comédienne Louise Marleau.
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