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Filmoption International
Le film relate l'histoire de David, un jeune artiste spécialisé dans les estampes japonaises, qui a le pouvoir de rompre "la ligne temps" et de revivre le passé à l'infini. Quatre ans après avoir rencontré un auteur japonais en lui offrant un livre qu'il n'avait pas encore écrit, David retrouve cet étranger mystérieux qui lui fait découvrir les pouvoirs extraordinaires de ce don un peu spécial. David tente alors d'user de cette force paranormale pour changer des événements tragiques de son passé.
Stéphane Tanguay, Cédric Bourdeau - Société de production: Productions Kinesis avec la participation financière de la SODEC, Téléfilm Canada, les crédits d’impôts du Québec et du Canada, le Fonds Harold Greenberg et les Conseils des arts et des lettres du Québec
André Gulluni, Claude Lalonde
Camille Parent
Tobie Marier-Robitaille
Patrick Demers
Ramachandra Borcar
Martin Pinsonnault, Anton Fichlin, Christian Rivest
John Tate
Natalie Trépanier
Valérie Gagnon-Hamel
Origami est un thriller fantastique réalisé par Patrick Demers, dont c’est le second long métrage après le thriller Jaloux sorti en 2011. Écrit par André Gulluni (Roche, papier, ciseaux) et Claude Lalonde (10 1/2, Les 3 p’tits cochons), le film relate l’histoire d’un jeune homme ayant le pouvoir de voyager dans le temps. Il devra user de cette force paranormale pour changer des événements tragiques dont il est la cause.
Chose assez peu commune dans le cinéma québécois, Origami utilise les codes du cinéma fantastique, tout en laissant l’intrigue dériver progressivement vers un drame intimiste à la structure plus traditionnelle. Un mélange des styles qui s’est inscrit tout naturellement dans la programmation du Festival Fantasia, où le film a été présenté en première mondiale. Le film sort finalement en salle le 27 avril 2018.
Mot du réalisateur
Lorsqu’on m’a approché pour réaliser ce scénario d’André Gulluni et Claude Lalonde, ce qui m’a plu à prime abord, c’est le mélange des genres. À moitié film fantastique, avec ses voyages dans le temps au symbolisme asiatique, à moitié drame psychologique, avec en son centre un drame familial hors du commun. Je me suis donc attelé à la tâche en imaginant un film qui jouerait à la fois sur des teintes de cinéma de fiction quasi-hollywoodien, mais qui évoquerait aussi, au moment opportun, un cinéma plus réaliste, un rythme plus naturel, une impression de réalité plus proche de ce qu’on s’attend du cinéma québécois. Le fil d’Ariane qui relierait tout ceci, ce ne pouvait être que le protagoniste, le personnage de David, présent dans presque toutes les scènes. J’ai donc choisi de prendre son point de vue, sa perspective, pour présenter au spectateur les évènements tel que David les perçoit. J’ai voulu que le spectateur décode la situation tel que David l’a vit. J’ai voulu le placer dans ses souliers, pour qu’ils en viennent peut-être, lui aussi, à souhaiter que David se remette à ‘’plier le temps’’.
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"Origami: à la recherche du temps perdu ***1/2" à lire sur LaPresse.ca
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