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Mon cinéma québécois en France
Voir comment Denys Arcand dénonce une situation économique et sociale subie en réalisant un faux film de genre.
Premier film de fiction d’Arcand après une décennie de documentaires consacrés à l’histoire ou à l’économie du Québec. Le film suit la censure par l’ONF de On est au coton réalisé l’année précédente et dont le tournage fut interrompu pour ne pas déplaire aux patrons de l’industrie textile. Une aventure qui a convaincu que seule la fiction est à même de raconter ce que le documentaire n’a pas le droit de montrer.
Dans le film on entend un extrait d’un discours du premier ministre Trudeau relatif à la crise, désormais derrière eux, d’octobre 70. Ce que montre le film dès les premiers plans, c’est que rien n’a changé pour les ouvriers et la population québécoise, toujours laborieuse et sous-payée. Il faut aussi remettre ce film dans le contexte d’une début de cinéma de fiction au Québec, autant au niveau du cinéma commercial que d’un cinéma d’auteur.
Mon cinéma québécois en France