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Alliance Vivafilm
Mars & Avril se déroule dans un Montréal futuriste, alors que l'Homme s'apprête à marcher sur Mars. Jacob Obus, un septuagénaire bien en vue, tire une musique envoûtante d'instruments aux formes féminines, conçus par son ami Arthur. Les deux hommes tomberont sous le charme de la même femme, une jeune photographe nommée Avril. La vraie nature du vieux musicien sera révélée par son premier amour, qu'il sera prêt à suivre jusque sur la Planète rouge. Eugène Spaak, père d'Arthur, inventeur et cosmologue, viendra en aide à Jacob pour qu'il retrouve sa muse.
Anne-Marie Gélinas, Benoît Beaulieu et Martin Villeneuve avec la participation de Téléfilm Canada, la SODEC, Les Productions du 8e Art et le Fonds Harold Greenberg
Martin Villeneuve
Lucie Robitaille
François Schuiten
Benoît Beaulieu
Mathieu Demers
Benoît Charest
Pascal Beaudin, Oliver Calvert, Luc Boudrias
Marianne Carter
Pas moins de 10 ans auront été nécessaires à Martin Villeneuve pour monter Mars et Avril, son premier long métrage, écrit d’après deux photo-romans homonymes qu’il a conçus et qui ont remporté plusieurs prix.
Après une première mondiale remarquée à Karlovy Vary ainsi que quelques présentations dans les festivals canadiens (dont le FNC à Montréal), cette fable très attendue s’annonçait comme l’un des temps forts de l’automne dans les salles de cinéma québécoises. Hélas, sans vraiment comprendre pourquoi, Mars et Avril n’a eu droit qu’à quatre salles à sa sortie de la part du distributeur, coupant de ce fait tout espoir de réussite. Plusieurs critiques mitigées vinrent également clouer le cercueil de ce film pourtant visuellement très beau.
Notes de Martin Villeneuve
Bien que cette aventure ambitieuse apparaissait au départ impossible à réaliser aux yeux de plusieurs, je peux enfin dire que mon premier long métrage Mars & Avril est mission accomplie, et cela après sept ans de travail acharné. Ce film de science-fiction n’a pas été tourné à l’américaine, dans un style hollywoodien. C’est plutôt une fable poétique se déroulant dans un Montréal futuriste, inventé de toutes pièces. Il ajoute à propos des conditions techniques du tournage : La majeure partie du long métrage a été filmée sur fond vert, afin d’ajouter les effets visuels et les décors de synthèse par la suite. Et pour en arriver à transposer à l’écran l’univers fantaisiste que j’avais imaginé, l’équipe de création a effectué une recherche poussée et a dû redoubler d’ingéniosité. Par exemple, nous sommes parvenus à convaincre Guy Laliberté, fondateur du Cirque du Soleil, de financer la création des instruments de musique imaginaires nécessaires au tournage. Aussi, parce que Robert Lepage ne pouvait se libérer pour le tournage principal, il fut intégré virtuellement au film sous la forme d’un hologramme ! Six caméras ont été nécessaires pour filmer la tête de Lepage, alors qu’un mime donnait vie à son corps.
(Notes de l’auteur extraites du dossier de presse.)
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