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Dolan indompté

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2019 aura décidément été une année chargée pour Xavier Dolan. Après un demi-succès en salles pour Ma vie avec John F. Donovan, la réception cannoise de Matthias et Maxime – présenté comme un retour aux fondamentaux et aux méthodes du réalisateur – a été pour le moins mitigée et il faudra attendre le 16 octobre pour se faire une idée par soi-même.

Heureusement, les éditions cinéma viennent à notre secours. Il faut saluer la distribution en France de l’ouvrage du français Laurent Beurdeley, édité par le CRAM à Montréal. Xavier Dolan l’indomptable éclairera sans aucun doute la passion des spectateurs et critiques français pour le travail du toujours jeune auteur québécois. Le livre brosse un portrait de l’intérieur de l’artiste avec force détails sur son parcours et plutôt éclairant quant à sa manière de travailler, qu’il met en perspective avec le succès de ses films et le phénomène créé autour du personnage public tel que vu par les fans et les détracteurs, par les spectateurs lambda comme par les spécialistes. Dans un soucis d’exhaustivité, l’auteur récolte large et tire ses avis de la presse comme du plus insignifiant des blogs amateurs. Il passe au crible les thématiques, plus à l’aise avec le fond qu’avec la forme.

Il est donc l’idéal complément de l’ouvrage Philosopher à travers cinéma québécois : Xavier Dolan, Denis Côté, Stéphane Lafleur et autres cinéastes, de Pierre-Alexandre Fradet édité lui à Paris (chez Hermann) l’année passée et qui s’attaquait plus frontalement à l’esthétique et à la mise en scène si particulière de Dolan, considéré comme un grand créateur de formes. Il semble que son approche de la nébuleuse québécoise soit également plus juste que de partir du principe de la locomotive qui semble fort peu tracter sous les sunlights les meilleurs auteurs québécois, parfois d’ailleurs beaucoup plus aguerris que Xavier Dolan.

En attendant son retour en grâce, ces deux livres sont à dévorer avant de replonger avec volupté dans sa filmographie. Une cure idéale pour l’été !

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