Auteur
Mon cinéma québécois en France
Voir comment Arcand fait un parallèle entre luttes sociales et condition féminine, étendant son propos jusqu’aux travailleuses du sexe.
Arcand montre le processus de censure mais aussi comment les masses opprimées deviennent à leur tour oppresseurs. Le film arrive après une vague de libération des moeurs dans le cinéma (vague rose au Québec, mais aussi Rape and revenge aux Etats-Unis) mais également d’une première vague féministe (Anne-Claire Poirier…).
Fin de la tétralogie d’Arcand comprenant deux volets documentaires et deux fictions. La boucle est bouclée quand la fiction retrace l’épopée du tournage et de la censure de On est au coton (1970). De plus en plus noir, Arcand dénonce maintenant l’aveuglement des hommes et l’exploitation de la femme. Bien accueilli par un succès d’estime, le film devient presque invisible en quelques mois et disponible uniquement en 16mm. Il sera redécouvert en 1998 et est depuis considéré comme l’un des films le plus important de son auteur.
Etude comparative des deux versions de On est au coton.
Questions à aborder :
Mon cinéma québécois en France